Expérience bruSSeloise inter-lycéenne

Le Périple

 

 

Départ 09 novembre, 7h.

Notre chauffeur, le doux (mouais) Alexandre donne le ton : « Je vous interdis formellement de manger et de boire dans MON car, sinon vous y passerez l’aspirateur et y ferez le ménage » gronde t’il !

Nous sommes donc toutes et tous en hypoglycémie, les élèves s’endorment et nous végétons affamées.

La conduite de notre doux (mouais) Alexandre est agréable et suave.

Le trajet se déroule sous un beau ciel bleu mais BruSSel (de mèche avec Alexandre) décide de nous accueillir sous une pluie battante. Alexandre, le complice, rit de bon coeur, sans vergogne mais toujours avec beaucoup de douceur (mouais).

Battantes également, nous ne nous démontons pas, et proposons aux élèves de déguster les meilleures frites de BruSSel, celles de Maison Antoine, sous la pluie (les élèves sont enchantés comme vous pouvez l’imaginer).
« Bonjour, on voudrait 12 petites, 7 grandes pour Galilée, 16 grandes, 4 petites pour Prévert, 4 petites pour les accompagnatrices, 3 mayo, 8 ketchup, 12 barbeuc’, etc. etc. » Quand nous nous écartons de la file, la clientèle impatiente nous applaudit (hyper sympa…mouais). Les frites sont délicieusement dégustées, sous la pluie puis sous le soleil. Tout va bien !

Notre périple continue à la Maison de l’Histoire Européenne : 6 étages d’une exposition permanente pour découvrir ses origines, ses événements et son évolution. Livres, affiches, objets, photos, coupures… le musée est extraordinaire. Grâce à la tablette et au livret, l’apprentissage est interactif et vivant. Même pas besoin d’un prof d’histoire (et vlan !).

Petit passage par le parc du Cinquantenaire et par la maison Cauchie avant une tentative de départ vers l’auberge en métro. C’était sans compter sur une grève générale à BruSSel, précisément le 09 novembre (un complot ?).
Tout en douceur, nous demandons à Alexandre de venir nous récupérer en plein coeur de BruSSel (bein quoi !?).

Nous arrivons à l’auberge vers 19h30, attribuons les chambres aux élèves et allons nous coucher….ha non…pas encore ! Donc, nous attribuons les chambres, montons dans les étages, redescendons pour dîner, remontons aux étages puis redescendons car madame YENBOU Salima, députée européenne nous attend (si, si !)

Les échanges avec la députée sont riches, les élèves sont curieux et lui posent beaucoup de questions. De « combien gagnez-vous ? » à « quel est votre rôle ? », en passant par « quelles études sont nécessaires pour devenir député ? », tout y passe (ou presque). Madame Yenbou répond à toutes les questions sans exception.

21h30 les élèves ont quartier libre jusqu’à…on ne sait pas…on s’est couchées à minuit…eux non !

La belle épopée du lendemain débute à 6h45 (merci à Virginie, pour son premier message WhatsApp pas trop tardif/limiteunpeutroptôtquandmêmehein. Le prénom de la collègue a été modifié !)

Départ 8h30 pour une arrivée prévue au Parlement à 9h30….mais ça c’était si tout allait bien !
C’était surtout sans compter sur les élèves…sur un élève…sur Ludovic (le prénom a été également modifié, l’un et l’autre savent !)
Nous décollons donc à 8h45 (si, si !…Alexandre, lui, rit aux éclats), nous nous dirigeons vers le métro le plus proche (15 minutes de marche) achetons les billets (10 minutes), prenons le métro de 9h17, arrivons à la station à 9h30, marchons encore 15 minutes. Nous arrivons enfin vers 10h au Parlement avec tous les élèves mais avec une pièce d’identité perdue (si, si !).

Nous sommes néanmoins accueillis avec le sourire par un personnel chargé des visiteurs qui nous parle du travail et du rôle du Parlement, suivi des trois assistantes de madame Yenbou. Encore une fois les élèves sont curieux, les questions fusent, jusqu’à notre départ pour l’hémicycle où la présidente du Parlement nous attend….enfin préside une séance plénière.

Après cette palpitante expérience au Parlement nous pique-niquons sous une belle averse bruSSeloise…ha non…ça c’était la veille… nous déjeunons au soleil (yes !)

Nous entamons alors une balade à travers BruSSEl où le roi de Belgique arrive au palais royal en même temps que nous (notre rendez-vous avec le roi était prévu, si, si !) Un petit coucou royal aux élèves et nous voilà repartis.

Après quelques bulles (le parcours BD, pas le champ’, hein!), le Manneken Pis et la Bibliothèque Nationale, nous arrivons à la Grand-Place pour une heure de quartier libre (très attendu par tous les élèves et, avouons-le, par nous-même…).

« Madame en Allemagne on avait 4-5 heures de quartier libre » (gnagnagna…)

L’heure passe en 3 minutes (si, si ! demandez à Virginie) mais nos 39 élèves sont à l’endroit dit, à l’heure dite ! (ils sont PAR-FAITS!) Et c’est parti pour la gaufre dans les belles galeries royales Saint Hubert : « 43 gaufres s’il vous plait. 13 au chocolat et 6 au sucre pour Galilée, strictement l’inverse pour Prévert + 1 au sucre et 1 au chocolat et 2 au sucre pour les accompagnatrices, merci. » (Oui, c’est bien ça, il en manque une…pourquoi faire simple ?!).
On en a néanmoins 3 de trop (si, si !)

Notre chauffeur, le doux (mouais) Alexandre nous attend à 17 h non loin de là. Nous sommes tous présents (39 +4 ouf !).

On vous passe les détails du refus réitéré du chauffeur pour un p’tit grignotage dans SON car, de l’heure pour sortir de BruSSel (qui a duré 6 heures ce coup-ci, demandez à Virginie !), des 43 commandes du mac do et des 14 autres commandes personnelles des élèves affamés (merci Alexandre !).

Les élèves se mettent à chanter à tue-tête, en réponse Alexandre dégaine sa musique à fond les ballons…La guerre est déclarée ! Mais chauffeur et élèves trouvent un terrain d’entente : Les élèves réclament des titres en criant dans un premier temps puis en passant par les téléphones de 2 CPE (suggestion faite aux élèves par Alexandre le blagueur au micro …si, si !) Le chauffeur s’exécute avec plaisir tandis que 2 CPE sont inondées de messages. Le trajet se finit en chansons et en chantant, le car se transforme en dancefloor (attention… interdiction formelle de manger ET de se détacher). Dancefloor pour les bras, le buste et la tête donc…vous visualisez ?

Arrivée le 10 novembre à 22h55.

Alexandre est acclamé par les élèves, nous le remercions pour sa gentillesse et sa disponibilité (en vrai il était bien le râleur).

Les élèves, eux, ont été exemplaires (sauf Ludovic… hahaha !! Mais non, lui aussi).

Merci à eux et chapeau (de Magritte).

Nous autres avons compté jusqu’à 39 pas moins de 186 fois ! Mais ce fut un plaisir !